Les débuts (1873)
La construction et l'utilisation des gratte-ciel furent rendues possibles grâce à l'invention de l'ascenseur et au progrès de la sidérurgie. Le plan en damier et la spéculation foncière dans le centre de New York ne sont pas étrangers au succès de ce mode de construction. Enfin, le regroupement des entreprises et la compétition capitaliste incitent à l'élévation verticale des bâtiments. Il est difficile de dire quel est le premier gratte-ciel de l'Histoire. Les New-yorkais affirment qu'il s'agit du New York Tribune Building, dessiné par Richard Morris Hunt et terminé en 1873 (78 mètres). D'autres considèrent que c'est le Home Insurance Building (1884-1885) à Chicago édifié par les fondateurs de l'école de Chicago. À New York, on choisit de doter les buildings d'une base à plan rectangulaire, surmontée d'une tour.
Réflexions sur les gratte-ciel
Rapidement, plusieurs architectes américains (Louis Sullivan ...) critiquent cette nouvelle architecture verticale. L'élévation vertigineuse des buildings empêchent la lumière d'atteindre le sol. Le plan orthogonal entraîne un engorgement de la circulation. Enfin, des problèmes nouveaux de sécurité émergent, notamment en matière d'incendie. Dès 1916, pour répondre à ces difficultés est adoptée à New York une loi sur le zonage (Zoning Law). Le règlement oblige les architectes à adapter la hauteur des immeubles à la largeur des rues. Il reste en vigueur jusqu'en 1961. Cela donne lieu à la construction d'édifices pyramidaux tels que le Seagram Building (Ludwig Mies van der Rohe et Philip Johnson, 1958) qui ménage un retrait de 28 mètres par rapport à Park Avenue.
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